La ville médiévale à l’épreuve du comparatisme

8 février 2010

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Ce séminaire du laboratoire junior VilMA repose sur les interventions de Christophe GIROS et de Julien LOISEAU.

- C. GIROS (Lyon II - Lumière) : "Urbanisme et société dans les villes de l’empire des Paléologues (1261-1453)"
- J. LOISEAU (Montpellier III - Paul Valéry) : "Une histoire urbaine universelle est-elle possible ? L’historiographie des villes islamiques au péril de la comparaison"

Christophe Giros : "Urbanisme et société dans les villes de l’empire des Paléologues (1261-1453)"

3 points :
- Passage de la ville antique à la ville médiévale
- Les fondations pieuses
- La société urbaine sous les Paléologues (1261-1453)

Ostrogorski a noté dès 1959 le paradoxe de l’ignorance du phénomène urbain par les Byzantinistes, alors que, précisément, il s’agit d’un phénomène important, mais relativement mal documenté. Les géographes arabes (notamment al-Idrisi, mi-XIIe siècle) comme les récits de Croisades notent ainsi l’abondance des villes dans l’empire byzantin. Mais les manuels ne laissent que peu de place aux villes sauf Constantinople. Cela en partie à cause de l’état de conservation des sources.
Le problème vient de ce qu’il y a peu d’archives urbaines, ni d’actes de la pratique. Seulement quelques actes isolés, dans les fonds monastiques (monastères de l’Athos) sur Thessalonique et Constantinople, mais aussi sur certaines petites villes comme Hiérissos (que l’on connaît mieux que Thessalonique).
Mais grande richesse des textes littéraires, notamment la littérature des patria (cf. Dagron) consacrée à l’explication des monuments et statues antiques à Constantinople.
Le renouveau actuel vient de l’archéologie (ex. : creusement du métro d’Istanbul dans l’ancien port de Théodose ensablé à partir du XIe siècle : une trentaine de navires des Ve au XIe siècles y ont été retrouvés avec leurs cargaisons). Mais cette archéologie est encore balbutiante (aucune publication).

I- Le passage de la cité antique à la ville médiévale : de la polis au castrum

Jusqu’aux VIe-VIIe siècles, la cité est au fondement de la culture antique. Au VIIe siècle, le réseau urbain se relâche (suppression de nombreux évêchés) : des villes se transforment en villages.
Ex. : Concile de Nicée II (787) : les évêques viennent principalement d’Asie Mineure et de Thrace, alors qu’il n’y a quasiment aucun évêque des Balkans.
Institutionnellement, l’administration des villes se modifie. Jusqu’au VIIe siècle, les conseils municipaux (curie, boulè) sont chargés de la gestion. Leur suppression a sans doute été plus progressive qu’on ne l’a dit, mais de fait, Léon VI les supprime officiellement (notamment parce que les élites urbaines sont attirées à Constantinople). Au VIIIe siècle, c’est l’évêque, qui en tant que serviteur de l’État, exerce un droit de justice sur la ville, et défend ses ouailles auprès de l’empereur.
L’historiographie a longtemps prétendu que l’armée était stationnée dans les campagnes, et que les officiers étaient ruralisés. On sait depuis 10 ans qu’ils sont dans les villes.
La ville est désormais fortifiée, avec une garnison et des officiers. Après le VIIIe siècle, il y a une reprise en main des Balkans, et un essor urbain à partir du IXe siècle.
La carte des évêchés montre la reconstruction du réseau urbain, due à l’armée : construction de petites places fortes qui deviennent des villes avec une acropole (qui abrite l’évêque, le chef de la garnison et les notables).
Ces nouvelles villes des IX-Xe siècles sont entourées de remparts. C’est un phénomène visible dans tout l’empire, de l’Italie méridionale à la Macédoine.
Ex. : Hiérissos (remparts attestés en 883), Kavala (remparts construits en 926), Philippe (963-969), Tarente est refondée en 967.
Ces petites places fortes sont à peine des villes (côté < 500 m), plutôt de gros bourgs à fonction urbaine.
Il faut distinguer régionalement :
- Le nouveau réseau dans les Balkans au IXe siècle
- Continuité des villes anciennes en Asie Mineure
- Essor de villes nouvelles en Asie Mineure

Ex. : en Bithynie, les grandes cités antiques se maintiennent, comme Nicomédie. Et le modèle antique reste prédominant jusqu’au XIe siècle. Par la suite, la région étant devenue une zone frontière, l’armée y construit des bourgs fortifiés.

Les grandes villes antiques connaissent des transformations intérieures :
Dès le IVe siècle, Théodose Ier légifère contre la privatisation des espaces publics. Les lieux publics étant alors de plus en plus occupés par des boutiques privées, alors qu’il n’y a pas encore de crise. L’archéologie confirme ce phénomène (ex. : Philippe, Délos).
Les grands bains publics sont peu à peu abandonnés, parce qu’ils ne peuvent plus être entretenus à partir de la seconde moitié du VIe siècle. Apparaissent alors des petits bains de quartiers, souvent gérés par des associations pieuses de laïcs, associés à des églises de quartier.
Quelques cas :
- Thessalonique : la ville est fondée à l’époque hellénistique, mais c’est la ville romaine qui est connue. Le réseau hippodaméen a été maintenu au sud de la ville, alors que la ville haute est construite avec de petites ruelles, des bains de quartier, de petites églises…
- Nicaea-Iznik : les remparts datent du IIIe siècle. Le tracé hippodaméen se maintient jusqu’aujourd’hui.
- Des villes antiques sont refondées : Pergame, Patras, Tarente, souvent avec une grande avenue centrale et de petites ruelles perpendiculaires.
À l’extérieur des remparts se développent des quartiers commerciaux (emporion), parfois fermés (comme des caravansérails). Au XIIe siècle, des places commerciales se développent à Athènes, Naupacte, Corinthe.

Aspect des maisons :

Les informations sont rares. À Thessalonique, les maisons sont décrites précisément dans les actes de vente. Dès le XIe siècle, les maisons s’organisent autour de cours fermées avec un portail. Les bâtiments (en général 1 ou 2 étages) appartiennent à plusieurs propriétaires. Au centre de la cour, se trouve un puits. Au rez-de-chaussée, se trouvent les pièces annexes (cellier, pressoir, cave…). À l’étage, la salle à manger (triclinos), salle de réception, les chambres. La cuisine est souvent sous un auvent au rez-de-chaussée. On accède à l’étage par un escalier extérieur. À l’étage supérieur, se trouvent des balcons fermés, en saillie sur la cour ou vers l’extérieur. Au dessus, la maison est couverte d’un toit à double pente en tuile (ou chaume ou roseau). Cette cour est le noyau de la ville. Beaucoup de maisons sont décrites en état de ruines. Elles sont parfois la propriété directe de ceux qui y logent, mais plus souvent les habitants sont des locataires et de grandes institutions monastiques sont propriétaires.

Démographie :
- Constantinople : mi-VIIIe : 70 000 hab ; Xe : 200 000 hab ; Fin XIIe : 400 000 hab.
- Thessalonique : XIIe : 100 000 - 150 000 hab.
- Corinthe : XIIe : 20 000 hab.
- Plusieurs villes intermédiaires entre 5000 et 15 000 hab comme Nicée.
- Des bourgs comme Hiérissos.

II- Les fondations pieuses

Elles se développent depuis le Ve siècle, autour d’un palais aristocratique qui stabilise son patrimoine foncier en créant une fondation pieuse (hospice, orphelinat…). Il donne alors son nom au quartier. (La dénomination de Constantin est vite obsolète : on renomme le quartier par le nom de l’église principale ou de l’aristocrate.)
Il s’agit d’assurer la pérennité de la fortune puisque ces biens sont ensuite inaliénables et indivisibles (les patrimoines aristocratiques se dispersent vite avec dots et héritages).
Au Xe siècle, ces fondations ont un patrimoine foncier, mais du mal à trouver des liquidités, d’où une crise. L’empereur leur donne alors soit un statut de fondations impériales, soit elles changent de main.
Le fondateur a le droit de désigner les desservants de sa fondation (clergé et intendance).
Nicée II (787) surenchérit sur ces fondations : le concile accorde une grande protection des biens et abolit le contrôle de l’évêque (définitivement en 861), mais le fondateur doit faire un inventaire précis des biens, il doit donc doter suffisamment sa fondation pour qu’elle soit viable, et éviter que l’empereur soit obligé de la sauver de la ruine.
Au XIIIe siècle, les évêques font des fondations privées (en précisant que ce ne sont pas des fondations épiscopales), les empereurs aussi (soit ils font des fondations impériales, mais il n’y en a que deux à Constantinople jusqu’au XIe siècle ; soit ils font des fondations privées, qui n’entrent pas dans le bien de l’empereur).
Ces fondations jouent un rôle dans l’économie urbaine. Elles structurent l’espace urbain. Ce sont des villes dans la ville, avec un monastère, une école, un atelier de notaire, une bibliothèque, etc.
La vie du quartier est structurée par ce bâtiment. Ainsi, ces fondations acquièrent des immeubles de rapport dans le quartier.
= Restructuration de l’espace par le souverain.
Question : Y a-t-il une gestion urbaine par l’action de l’empereur et de ses représentants ? Pour Byzance, oui !
Ex. : législation sur les inhumations : au VIe siècle, Justinien autorise l’inhumation entre les deux remparts. Puis Léon VI l’autorise partout.
Les souverains agissent dans la ville aussi au moment des crises.
Ex. : Romain Lécapène (920-924) : après une famine, il construit des abris pour les réfugiés entre les colonnes d’un portique, et donne de l’argent aux pauvres.
De façon plus durable, on a des mentions d’interventions urbaines.
Ex. : Michel VI fait déblayer la place du Strategion, sans doute pour réaménager le quartier de la Corne d’Or.
Ex. : concessions de quartiers aux Italiens, pour les réurbaniser.
La fondation pieuse fait partie de ce type d’aménagement urbain.
Ex. : Anne Comnène crée l’orphano-trophéion sur l’acropole. C’est une fondation immense, une ville dans la ville.

III- La société urbaine sous les Paléologues

Mi-XIVe : Distinction de 3 catégories sociales :
- Aristocrates, qui tirent leurs revenus de domaines fonciers, plutôt que des provinces ;
- Moyens : artisans et commerçants aisés dans les villes ;
- Peuple : dénué de tout, près à s’adonner au pillage et au vol.
Les tensions augmentent alors entre les riches et les mésoi (qui ne bénéficient pas des redistributions fiscales). Les villes connaissent alors une recrudescence des émeutes.
Ex. : révoltes d’Andrinople et Thessalonique (révolte des Zélotes de 1342 à 1349).
Vaste bibliographie sur les Zélotes :
- Début XXe : historiens libéraux qui ont interprété cette révolte comme une révolte démocratique, avec le rôle de la bourgeoisie.
- Pour les historiens marxistes : révolte populaire. De 1342 à 1349, la ville est dirigée par deux archontes. On y pille les biens des aristocrates.
- En fait, émeute légitimiste parce que Thessalonique refuse de reconnaître l’usurpateur Jean Cantacuzène. Les Zélotes sont favorables à Jean V Paléologue, et ont chassé le gouverneur et pillé les maisons aristocratiques en suivant une croix. MAIS, en fait, les deux archontes sont eux-mêmes des aristocrates. En 1345, un aristocrate, André Paléologue s’y empare du pouvoir et mène une politique radicale contre les partisans de Cantacuzène. Dans ce contexte, la révolte sociale est aussi présente, notamment avec le rôle des marins, mais c’est aussi une révolte politique légitimiste, favorable aux Paléologues.
Les grandes villes sont dirigées par un gouverneur, en général un aristocrate de la région.
Se développe alors une nouvelle aristocratie marchande.
Ex. : les Zamplakonès commercent avec Raguse et accèdent à l’aristocratie par le biais de la fiscalité. Au XIVe, l’un d’eux devient gouverneur.
Dans les petites villes, une nouvelle catégorie de notables urbains apparaît : commerçants, propriétaires de vignes…
Ex. : Théodore Karabas nous a laissé un testament en 1314, qui illustre bien cette catégorie : il a 12 maisons à Thessalonique, dans un même quartier (Saint Ménas). Sa richesse est due à l’exploitation des terres (notamment le vignoble autour de la ville).
Après 1261, une partie de la ville de Constantinople est en ruines. Le vaste quartier vénitien a été bien entretenu. En revanche, les empereurs latins sont pauvres, et entretiennent mal leur ville. Michel VIII reconstruit, notamment en finançant le quartier du port de Théodose et le quartier des Blachernes. Il construit un palais. L’empereur a aussi recours à l’aristocratie pour cette reconstruction, notamment par le biais des fondations pieuses.
Ex. : reconstruction d’un hôpital, auquel appartiennent environ 40 maisons et diverses boutiques.

Conclusion

On connaît mal les fondations pieuses de Constantinople en raison du manque d’archives. Mais cela montre que l’autorité impériale exerce une certaine politique urbaine depuis le IXe siècle.

DISCUSSION

- Les curies disparaissent à cause, entre autres, du départ des élites vers les campagnes. Les fonctions des curies, en outre, sont récupérées par l’évêque, et l’impôt est désormais levé par des fonctionnaires du fisc. Mais le déclin est lent.
- La ville est une entité juridique, définie par la présence d’un évêque et d’un rempart.
- Les élites rurales vivent en ville.

Julien Loiseau : "Une histoire urbaine universelle est-elle possible ? L’historiographie des villes islamiques au péril de la comparaison"

Démarche personnelle :
L’histoire urbaine chez Yvon Thébert est une invitation au voyage. Il s’agit d’essayer de penser autrement ce que l’on croit connaître. Cette histoire urbaine est inscrite dans la matérialité des villes, notamment la question de l’eau ou la question des techniques de constructions, qui sont valables pour toutes les périodes historiques.
Toute ville est un discours dont les constructions monumentales sont les énoncés les plus éloquents. Mais il faut aussi interroger les silences, les espaces vides, détruits.
L’histoire urbaine est nécessairement une histoire comparée.
Mais déception dans la démarche de l’historien : l’enthousiasme est confronté au problème documentaire.
Projet initial : faire une histoire urbaine de l’eau et du fleuve : Le Caire et le Nil, en comparaison avec Venise et sa lagune, ainsi qu’avec Milan et le Pô. Mais rien de tout cela ne se trouve dans la documentation égyptienne.
L’Italie occupe une place singulière en Histoire urbaine, surtout en France, une véritable hégémonie (notamment parce que : précocité du mouvement urbain dans les villes italiennes + intérêt ancien de l’école historique italienne pour l’histoire urbaine + sources nombreuses + place des historiens de l’Italie dans l’université française).
Le comparatisme est donc une nécessité en histoire urbaine parce que les historiens sont forcés de se comparer aux historiens des villes italiennes.

Historiographies des villes islamiques

De très importantes études ont été menées dès le XIXe siècle, dans les colonies et autres pays du monde islamique, à commencer par la Description de l’Égypte. Les recherches sont menées dans un contexte de modernisation urbaine à partir de 1850-1860 : on mène des enquêtes, des inventaires parce que cette modernisation attaquait le tissu urbain ancien.
Dans la 2nde moitié du XIXe siècle, se crée une idée précise de ces villes islamiques. Mais on en a trop vite déduit que ces villes étaient des villes médiévales, en postulant la permanence, l’immobilisme de l’interminable nuit de l’Islam, avec l’idée que ces villes n’avaient pas d’histoire, qu’elles ne s’étaient fondées que sur la dégradation du cadre urbain antique (cf. Sauvaget sur Alep).
L’orientalisme est ainsi profondément réticent à penser le changement historique : idée que seul l’occident produit de l’histoire. Ainsi tout ce qu’on pouvait apprendre des textes médiévaux était rapporté à la ville du XIXe siècle.
Cela a été accentué par le rôle prépondérant des géographes (cf. nombreuses tentatives de recomposition topographique des villes islamiques) : il s’agissait de modéliser les villes du monde islamique, qualifiées d’"arabes", "musulmanes" ou "orientales".
Dans les années 60, la prise de conscience de l’impasse dans laquelle on se trouvait, a incité à une décolonisation de l’histoire, notamment avec Yvon Thébert : histoire du Maghreb sur la longue durée, dont les villes sont le marqueur le plus éloquent : longue durée d’essor urbain du Bas Empire au XIIIe siècle.
Entre colonialisme et post-colonialisme, certaines recherches sont fécondes, en montrant les longues inflexions.
Cf. J. Cl. Garcin : 3 grandes phases d’évolution urbaine (cf. Annales islamologiques) :
- Ville gentilice : grandes demeures aristocratiques ;
- Ville des cavaliers, dominée par l’aristocratie militaire à partir du XIe siècle, où apparaissent les forteresses et les hippodromes ;
- Ville traditionnelle à partir des XVe-XVIe siècles, observée au XIXe.
On cherche encore à modéliser l’histoire urbaine, mais cela n’a pas favorisé l’émergence d’une histoire comparée des villes. Au contraire, s’est diffusée l’idée que les spécificités mises en lumière sont par définition intraduisibles. Plus on les connaît, moins on est capable de les comparer à quoi que ce soit, surtout depuis les années 70. À ce moment, se met en place le cadre universitaire des "aires culturelles".
Mais il s’agit, finalement, d’une histoire non moins immobile que l’histoire coloniale : on recherche toutes les preuves d’une spécificité irréductible des villes islamiques, donc vision an-historique.
Ex. : idée que le plan-type de la mosquée est la mosquée du prophète à Médine.

Pour J. Loiseau, le comparatisme a été un impératif pour échapper au gouffre de la spécialisation.
Peut-on comparer Le Caire à Milan ou Venise ?
On note la faiblesse épistémologique du cadre méditerranéen : c’est un cadre construit avec les conquêtes coloniales françaises.
Mais on peut étudier les villes dans un contexte démographique commun, comme la peste noire. On peut alors passer outre l’hétérogénéité des sources, et s’interroger sur les homologies, selon une démarche comparatiste.
Le comparatisme suppose un effort d’intelligibilité commune : arrêter de penser que les concepts sont intraduisibles.
Question : une histoire urbaine universelle est-elle possible ?
Pour un voyageur de la fin du Moyen Âge, les villes sont comme des îlots de familiarité (porte, marché, autorité).
On peut donc embrasser toutes les histoires urbaines ensemble, en fonction de certaines questions :
- L’urbanisme : plusieurs sociétés de la fin du Moyen Âge mènent de grands projets d’aménagements urbains, notamment à Pékin, Cuzco… plus qu’en Italie.
- Les fortifications : elles se développent au moment du développement de l’artillerie.
- Les politiques publiques et sociales.
- La question de la ruine et des jardins.
Se distinguent quelques évolutions globales de l’ensemble du monde urbain.
Ex. : développement de cités marchandes sur les rives de l’Océan Indien (cf. Hansen).
Ex. : urbanisme du privé (la forme de l’albergho génois existe dans le monde entier).
MAIS, l’aporie consiste en l’inégal développement des historiographies, et n’est pas seulement une question d’état des lieux documentaire.
Ex. : problème de la démographie