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BLANDENET Maëlys

Maëlys BLANDENET : ancienne élève de l’ENS-LSH, agrégée de lettres classiques, allocataire-couplée à Paris IV, prépare une thèse sous la direction de Michèle Ducos (professeur à Paris IV) portant sur les représentations du paysan et de l’homme des campagnes dans la littérature latine républicaine et augustéenne. De ce fait, son champ d’investigation croise directement la thématique de recherche du laboratoire. La question centrale soulevée par son sujet consiste en effet à savoir comment, en érigeant - ou non - le campagnard en modèle pour le monde latin, les auteurs de l’époque donnent une définition de l’identité romaine.


CHILLET Clément

Clément CHILLET : ancien élève de l’ENS-LSH, agrégé de Lettres Classiques, titulaire d’une double maîtrise Lettres-Classiques et Histoire, allocataire-moniteur à l’Université Lyon II, prépare un doctorat en Histoire romaine sous la direction du professeur Yves Roman (Lyon II) sur le sujet "De l’Étrurie à Rome, Mécène et la fondation de l’Empire". La question soulevée par le sujet consiste à étudier la place prise par un personnage et à travers lui une communauté culturelle dans la politique romaine de la fin du premier siècle avant notre ère. La question de la définition des identités culturelles, italique et romaine, et de leurs relations dans le contexte politique mouvementé de la fin de la République, intéresse directement le thème des recherches du laboratoire.


COURRIER Cyril

Cyril COURRIER : agrégé d’histoire et allocataire-moniteur à l’ENS-LSH, l’optique de sa recherche est de procéder à une étude des cultures de la plèbe urbaine de Rome. En effet, les sources sénatoriales se souciaient fort peu de cette plèbe, si ce n’est pour affirmer son indignité et sa versatilité, en une perspective qui recouvre d’un commun mépris des personnes et des groupes très divers : un « anti-modèle », en somme, anti-modèle perçu comme une masse aussi nombreuse qu’informe, toujours traitée collectivement. Devant cette situation, la proposition est de conduire une étude qui se centrera sur le domaine culturel pour tenter de mettre en évidence l’existence d’un monde propre à la plèbe et dont on perçoit des traces évidentes notamment à travers les moyens d’action collective que possédait la plèbe, à travers les topiques symboliques, les productions mythiques ou artistiques, les techniques, voire les traits culturels (les règles de la vie quotidienne, le rapport à l’écriture, à l’espace urbain…), le tout formant un système, qu’il faut interroger sous l’angle de sa cohérence : existait-il, au même titre que pour les élites et en opposition aux traditions aristocratiques une combinaison de comportements qui aurait permis à la plèbe de se concevoir comme un ensemble bien délimité, comme un monde à part entière, autrement dit un modèle culturel plébéien ?


DURAND Christine

Christine DURAND : prépare un doctorat sous la direction de Jean-Yves Marc (professeur d’architecture romaine à Strasbourg) et de Christian Nicolas (professeur de linguistique latine à Lyon III). Elle étudie, dans le De Architectura de Vitruve, l’intégration des modèles architecturaux grecs à la langue et la culture technique romaine, par le biais d’un transfert de vocabulaire entre le grec et le latin. Ce travail est ainsi dans la thématique de recherche du laboratoire, puisqu’il s’agit de montrer comment Vitruve cherche à affirmer une identité romaine en érigeant un modèle architectural qu’il veut être proprement romain, mais qui ne peut qu’être fondé sur le grec.


KIMMEL Flore

Flore KIMMEL : ancienne élève de l’ENS-LSH, agrégée de lettres classiques, docteur en Littérature et civilisation grecques. Son doctorat, effectué sous la direction de Christine Mauduit, professeur de Grec à Lyon III, et de Jean-Charles Moretti, directeur de recherches au CNRS, porte sur le sujet « morts, tombeaux et cultes des poètes grecs ». Elle fonde son étude sur des sources littéraires mais aussi sur les vestiges matériels des cultes (architecture, épigraphie). S’intéressant à la relation des Anciens à leurs poètes, elle cherche à montrer que les cultes voués aux grandes figures de la poésie grecque sont partie prenante de la construction identitaire de la Grèce. Il lui importe de mettre en lumière la façon dont cette identité culturelle est adoptée, avec ou sans transformations, par les régions hellénisées, et quelle image l’hellénisme romain donne de ce modèle culturel.


LÉVY Johanne

Johanne LÉVY : agrégée de lettres classiques, docteur en Littérature et civilisation latines. Sa thèse, rédigée sous la direction de Bruno Bureau, professeur à Lyon III, porte sur la pensée du recueil et la pensée du poème chez les poètes élégiaques latins, de Catulle à Ovide. Les deux pans principaux de sa recherche rejoignent pleinement les préoccupations mises en avant par le laboratoire puisqu’elle s’intéresse à la fois à la façon dont un genre né en Grèce, en l’occurrence la poésie élégiaque, est repris et romanisé par des poètes de langue latine, et aux procédés selon lesquels ce même genre est transmis et soumis à évolution d’un poète latin à un autre, les auteurs de son corpus présentant chacun une relation unique à leurs modèles et à leur propre traitement du genre.


PASSET Laure

Laure PASSET : ATER à l’Université Rennes 2 (ancienne élève de l’ENS-LSH), agrégée d’histoire, prépare une thèse sous la direction de M. Yves Roman (professeur à Lyon 2). Le sujet de son étude, la frugalité à Rome du IIIe siècle av. J.-C. au IIe siècle ap. J.-C., rejoint les problématiques mises en avant par ce laboratoire, dans la mesure où la frugalité, modèle de vie valorisé dans les sources, participe à la définition de l’identité romaine.